réalité virtuelle aiko
 
Âiko est une entreprise spécialisant dans la prévisualisation architecturale, et comme NaturalPad, ils sont enthousiasmés par les nouvelles technologies. Pour eux, le prochain pas en avant dans leur domaine, c’est de faire renaître ce qui était réservé au domaine de la science-fiction il y a pas si longtemps : la réalité virtuelle.

L’innovation qui permet cette magie, le Rift par Occulus. Occulus est une petite start-up ayant boosté leur procédure de recherche et développement en lançant sur Kickstarter leur projet de lunettes de réalité virtuelle appelé Rift. A l’âge de 10 ans, je me rappelle avoir été douloureusement déçu par les lunettes Virtual Boy de Nintendo, et tous ceux qui ont aussi eu l’occasion d’enfoncer leur tête dans cet appareil néfaste comprennent pourquoi il a été abandonné cinq mois après son lancement.

Comment Occulus, petite start-up de jeunes optimistes, peuvent-ils bien réussir là où Nintendo, vétérans du logiciel et du matériel innovant et videoludique, ont échoué. La raison principale, c’est qu’on est aujourd’hui en 2013 et deux technologies ont fait des bonds en avant pour mettre en place la réalité virtuelle :

  • La résolution et la densité des écrans
  • La précision des capteurs de mouvement

Cette avancée technologique permet donc le Rift. Grâce à ses deux écrans il affiche une image par oeil et même dans sa première version pour développeurs, on se sent baigné dans un autre monde. De plus, le capteur de mouvement permet à l’ordinateur de suivre l’orientation de la tête du digitonaute et on a donc la possibilité de tourner la tête pour regarder autour de soi, comme dans la réalité. L’effet est tellement bluffant qu’on se surprend à montrer du doigt un objet au sol, et entendre son collègue répondre que, non, lui ne voit pas l’objet puisqu’il est dans la réalité réelle.

Sur une petite mission de deux jours j’ai pu découvrir cette nouvelle technologie et réaliser un prototype avec Âiko (cette bande de génies de la modélisation et du rendu d’appartements somptueux). Une visite d’un appartement en réalité virtuelle qui n’existait que dans les rêves de Lamine et dorénavant, dans les ordinateurs de démonstration d’Âiko.