La version audio ici:
Bonjour Andy, pourrais-tu te présenter, nous décrire ton quotidien et ton métier ?
Salut Brice, je suis Andy Hoton, je suis éducateur sportif au sein de l’APF dans un établissement qui se situe à St Pierre du Perray, l’IEM du Petit Tremblay. Mon quotidien consiste à préparer des séances d’éducations physiques adaptées pour des jeunes en situation de handicap au sein de l’établissement. Ca touche à la plupart des sports, ça peut être du tir à l’arc, du tennis de table, de la boccia, de la sarbacane…ça touche un petit peu à tout et donc y compris NaturalPad avec MediMoov
Du coup tu as fait quelles études pour en arriver là ?
J’ai fait une licence STAPS, avec une spécialisation Entraînement Sportif. Ensuite pendant que je faisais ma troisième année pour la spécialisation APA, j’ai eu la proposition d’emploi et je me suis lancé directement.
Tu travailles avec quel public au sein de ton établissement ?
Au sein de l’IEM, c’est du handicap moteur principalement. Certains ont des troubles associés. Mais principalement du handicap moteur. Ca peut être de l’hémiplégie, comme de la myopathie.
Et donc dans le contexte de faire une activité physique adaptée…
Oui exactement
A quelle fréquence se déroulent ces activités ?
Par rapport à l’emploi du temps des jeunes, je le fais toute la journée quasiment. Cela varie en fonction des groupes. Une journée type à l’IEM, les jeunes ont un emploi du temps au cours duquel ils ont soit une partie scolaire, soit une partie éducative avec les éducateurs, une partie paramédicale, donc avec tout ce qui est pris en charge paramédicale et moi j’entretiens les jeunes dans la partie éducative. En fait c’est de l’activité sport tout simplement qui est établie dans leur emploi du temps et à partir de là, dès qu’ils ont sport, ils me rejoignent dans ma salle directement, ou alors c’est moi qui vais les chercher en fonction des groupes. Et ensuite on part sur une petite séance d’environ une heure.
Quel est ton usage de MediMoov ?
Vu le contexte actuel par rapport au Covid 19, MediMoov est intéressant car il n’y a pas de matériel qui est touché par les jeunes. La plupart des jeunes peuvent pratiquer et se mettre en challenge les uns les autres. Ils aiment l’aspect compétitif. Même si pour certains il faut gérer la frustration derrière la défaite. Mais c’est vrai qu’ils aiment l’aspect compétitif. C’est un travail qu’on réalise, d’apprendre à perdre. Même pour nous adulte, valide, la défaite ne s’apprécie pas forcément et elle est compliquée à gérer pour nous également.
Vu le contexte actuel par rapport au Covid 19, MediMoov est intéressant car il n’y a pas de matériel qui est touché par les jeunes.
Du coup à quelle fréquence utilises-tu le jeu ?
Depuis le début de l’année, j’ai fait un cycle MediMoov pendant deux bons mois où nous jouions tous les jours avec tous les groupes. Je précise l’année scolaire, donc depuis septembre 2020. Les mois d’octobre et novembre, c’était quasiment tous les jours, avec tous les groupes. Nous avons fait un cycle avec NaturalPad en utilisant tous les jeux qui étaient proposés.
Quels sont les jeux préférentiels au sein de l’établissement ?
Celui le plus souvent utilisé au sein de l’établissement est Flower avec son aspect multidirectionnel. Le fait qu’ils puissent le réaliser tout en étant debout, que ce soit avec ou sans cadre ou en fauteuil du coup sans calibration. Et aussi pour les jeunes qui n’ont pas la possibilité de se déplacer, ils le réalisent soit avec la main droite, la main gauche ou la tête en multidirectionnel. C’est intéressant, car ils peuvent tous pratiquer et se challenger ainsi, pas forcément avec les mêmes membres sollicités mais sur la même activité.
Ils peuvent donc accéder au même jeu, ça crée une forme d’égalité.
Tout à fait.
Du coup, qui s’en sert dans l’établissement ?
Principalement moi, comme je suis chargé de garder le matériel. Mais d’autres professionnels sont pas mal intéressés par son usage. Ça va de l’éducateur spécialisé, les AMP (Aide Médico Psychologique), les kinés ou psychomot’, voire psychologue qui étaient également intéressés par son usage.
Quels étaient les arguments qui t’ont convaincu de passer à MediMoov ?
Qu’importe le handicap, ça reste accessible à tous les jeunes. C’est très intéressant surtout dans le milieu du handicap, il n’y a pas forcément le matériel nécessaire pour réaliser les différentes pratiques adaptées. C’est un matériel qui est quand même accessible à tous. C’est un facteur très intéressant pour l’amélioration du mouvement, mais aussi de différentes compétences qu’on peut acquérir en utilisant MediMoov.
Il y a donc un côté pratique pour toi d’installer un seul matériel et que tous puissent l’utiliser quelque soit leur handicap…
Tout à fait, même pour nous, professionnels, on pratiquait avec les jeunes aussi. Pour leur montrer que même nous valide, on pouvait pratiquer et se challenger sur certains jeux. Je peux te dire que sur certains titres, il y avait de vrais challenges entre jeunes et professionnels, du coup ça crée un engouement autour de la pratique. Notamment avec Arboretum, le jeu dont le mouvement peut être assimilé aux squats.
Qu’importe le handicap, ça reste accessible à tous les jeunes. C’est très intéressant surtout dans le milieu du handicap, il n’y a pas forcément le matériel nécessaire pour réaliser les différentes pratiques adaptées. C’est un matériel qui est quand même accessible à tous. C’est un facteur très intéressant pour l’amélioration du mouvement, mais aussi de différentes compétences qu’on peut acquérir en utilisant MediMoov.